Avancée sur la reconnaissance du droit à l’eau ?

Le 28 juillet dernier, l’Assemblée générale des Nations Unies a approuvé une résolution présentée par la Bolivie consacrant le droit à l’eau et à l’assainissement comme droit humain.

Cette résolution n’a juridiquement aucune valeur contraignante, mais a une grande importance symbolique.

On lira en priorité les commentaires de Ricardo Petrella : le droit à l’eau : l’ONU dit oui.

Des pays comme les Etats-Unis, le Canada, le Royaume-Uni et l’Australie, de même que de nombreux pays européens, ont tenté en vain de freiner cette adoption.

Le site du Blue Planet Project, fondé par Maude Barlow, qui joue un rôle crucial dans la promotion de la notion de "droit à l’eau" (voir ici une tribune d’elle dans le Guardian qui résume la situation et sa position), met à disposition toutes les informations relatives à cet événement, y compris le texte de la résolution et une revue de presse anglophone. Voir aussi ici sur le site du Transnational Institute.

On notera que les grandes multinationales de l’eau sont loin de s’opposer à la consécration du droit à l’eau, qui ne va pas à l’encore de leurs intérêts, loin de là. Lire ici le communiqué de l’Aquafed, fédération mondiale des opérateurs privés de l’eau.

En outre, les évolutions récentes au niveau de la Commission des droits de l’homme de l’ONU, autour du Rapport sur le droit à l’eau présenté par l’Experte indépendante Cristina de Albuquerque, laissent présager des reculs par rapport à la résolution du 28 juillet 2010 (voir sur le site de l’IERPE).

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