L’eau et les mutations socio-spatiales dans la vallée du Draa

, par  ESSAYOUTI Abdelkarim

La vallée du Draa se situe dans le Sud-est du Maroc dans la zone présaharienne. Elle prend naissance au site où l’oued Draa sort d’un défilé étroit entre les chaînes de l’Anti-Atlas et du jbel Saghro. Elle se termine dans les étendues sableuses succédant à la palmeraie de M’hamid. Cette zone est connue pour la rareté et la brutalité des précipitations, ses longues périodes de sécheresse coïncidant avec de fortes températures et ses fortes amplitudes thermiques, journalières aussi bien que saisonnières, une faible hygrométrie de l’air, une évaporation amplifiée par des vents secs et chauds. La pratique de l’agriculture n’y serait pas possible sans un apport incontournable d’eau d’irrigation.

La vallée du Draa comprend des palmeraies individualisées et séparées par des resserrements appelés "Foum", totalisant une superficie nette de 26 118 ha. En 2004, cette zone abritait 278 728 habitants, soit environ 15% de la population résidant dans les oasis du Sud marocain, dans des entités appelées ksours.

Atouts et contraintes

La vallée du Draa bénéficie de potentialités naturelles, historiques et culturelles considérables. Ces potentialités sont liées, entre autres, à sa situation géographique spécifique et au climat du désert, aux paysages naturels, à son important patrimoine historique et culturel (architecture locale de kasbahs et de ksours, gravures rupestres, zaouïas, anciennes bibliothèques…) – appréciables pour la promotion des activités touristiques –, ainsi qu’au savoir-faire des oasiens et à leur expérience séculaire dans la mobilisation des eaux d’irrigation. La vallée abrite un vaste réseau de mobilisation des eaux d’irrigation, fonctionnant de manière relativement efficace malgré sa complexité.

Cette zone est également soumise à de fortes contraintes naturelles – essentiellement la fragilité de l’écosystème, la sévérité du climat, la faiblesse des précipitations, l’insuffisance des ressources en eau, la salinité des eaux et des sols, l’ensablement des palmeraies, l’envahissement des infrastructures modernes d’irrigation par le sable, la fragilité des espaces agricoles dominés par la micropropriété, la dispersion des parcelles et l’attaque des palmeraies par la maladie du bayoud. À cela s’ajoutent des contraintes socio-démographiques : une forte émigration, et des taux d’analphabétisme et de pauvreté élevés. Les contraintes socio-économiques sont le manque d’opportunités diversifiées d’emplois, l’absence d’une diversité suffisante d’activités économiques, la faiblesse des revenus, et la dépendance de la plupart des familles envers les transferts monétaires des migrants. Enfin, on constate aussi des contraintes spatiales : dégradation de l’architecture ancienne des douars, perte progressive de la spécificité du cachet architectural oasien, introduction de styles et de constructions modernes même au sein des palmeraies, ce qui engendre un phénomène d’urbanisation de ces palmeraies.

Dans la vallée du Draa, l’agriculture s’inscrit généralement dans une logique d’autoconsommation et se structure en étages. L’arboriculture fruitière y est prédominée par le palmier-dattier, qui représente l’ossature de système oasien. La structure foncière est caractérisée par la prédominance du statut melk (voir ci-dessous), représentant plus de 95 % de la surface agricole utile. Le morcellement excessif de ces terres agricoles et l’éloignement entre les parcelles d’une même exploitation agricole limitent le développement de l’agriculture, qui souffre déjà du manque d’eau.

Palmeraie Fezouata

Aménagements hydro-agricoles

Au niveau de la vallée du Draa, le réseau d’irrigation est fondé sur la simple juxtaposition de deux systèmes, l’un dit moderne et l’autre traditionnel. Ce dernier système fonctionne suivant des règles et des lois coutumières adoptées par chaque communauté locale. Dans l’infrastructure d’irrigation de la vallée, l’objectif officiel du gouvernement marocain de suppression d’une partie du réseau traditionnel est très loin d’être atteint, particulièrement au niveau des dérivations et des canaux d’amenée.

Le barrage Mansour Eddahbi, inauguré en 1971, constitue la pièce maitresse de l’aménagement hydro-agricole moderne de la vallée du Draa. Au lendemain de l’indépendance, les interventions de l’État se sont de plus en plus axées sur l’agriculture. La région du Draa avait été traitée jusque là comme une zone pauvre et marginale. Historiquement, le Draa maintenait son autonomie, puisque sa mise en valeur avait été l’affaire des collectivités locales et de la jemaa. Il a fallu attendre la politique nationale des barrages pour que la vallée du Draa soit prise en considération et intégrée au reste de l’économie nationale.

Signalons, toutefois, que l’État avait procédé à différentes interventions avant la construction du barrage Mansour Eddahbi, notamment :
 La réalisation, avant 1969, de quelques équipements hydrauliques relativement modernes, parallèlement au réseau traditionnel des collectivités locales. L’État a construit le Barrage Ifly en 1954 dans la palmeraie de Ternata, le barrage de Bounou en 1956 dans la palmeraie de M’hamid et le barrage Azaghar dans la palmeraie de Ktaoua durant la période allant de 1962 à 1967. Tous ces barrages seront intégrés dans le schéma hydraulique moderne.
 Des crues artificielles visant à maintenir la paix sociale entre les usagers des palmeraies à l’amont et à l’aval. La ressource rare disponible, surtout en période estivale, était totalement utilisée par les séguias (canaux d’irrigation) de l’amont, ce qui créait des situations de conflits entre les usagers. L’État intervenait pour fermer les séguias en amont, provoquant ainsi une crue artificielle permettant de sauver les récoltes en aval de la vallée.
 D’autres actions telles que le bétonnage de quelques tronçons de séguias, la construction de siphons, de partiteurs ou de vannes. Ces actions étaient limités aux palmeraies d’aval et visaient à assurer un minimum d’eau pour l’irrigation en vue de stabiliser la population et ralentir l’émigration qui continuait à s’accroitre.

En 1937, un avant-projet d’aménagement hydraulique avait été préparé proposant la mise en place d’un barrage de retenue à Zaouit N’ourbaz. À quelques variantes près, cet avant-projet a constitué la base du barrage Mansour Eddahbi, construit dans le cadre de la politique des barrages.

Modes de répartition de l’eau d’irrigation

Quarante et un ans après la mise en place du réseau moderne, le réseau traditionnel continue à fonctionner comme par le passé. Il existe même des cas ou les canaux modernes sont tous délaissés au profit des séguias, par exemple la séguia de Tamnougalte de Taliouine, et une bonne partie des séguias de la palmeraie de Fezouata.

Au niveau de la vallée du Draa, l’intervention de l’administration dans le cadre de la gestion dite « participative » n’a pas réussi à changer le mode de répartition de l’eau d’irrigation au sein de la communauté traditionnelle. Cette ressource fait l’objet d’une réglementation sociale stricte et on distingue trois types de droits sur l’eau :
 Le melk ou propriété privée. Dans ce cas, une partie de l’eau est attribuée à un individu qui en devient propriétaire, indépendamment de l’importance de sa propriété foncière. L’eau n’est pas liée à la terre, elle peut être vendue ou louée. Cette possession porte sur une durée dans un tour d’eau, la « nouba », qui varie d’une communauté traditionnelle d’irrigants à l’autre. La contribution à l’entretien du réseau est proportionnelle au droit sur l’eau.
 Le droit moulli ou allam. Il s’agit d’un statut collectif. La possession de l’eau d’irrigation est indissociable de la terre et la quantité d’eau est proportionnelle à la surface à irriguer. L’entretien du réseau est assuré par chaque usager avec tous les individus de sexe masculin en âge de faire le jeûne, sous forme d’une action commune dite « had saim ». Aussi, l’irrigation se fait d’une parcelle à une autre pour une durée non limitée, cela signifie que chaque parcelle reçoit l’eau jusqu’à sa submersion.
 Le droit mixte, se distingue par la coexistence des deux systèmes précédemment décrits. Dans ce cas, la distribution de l’eau est réglementée par la juxtaposition des systèmes allam et melk, qui ne s’interpénètrent pas.

Seguia traditionnelle, Palmeraie de Ktaoua

La crise de l’agriculture

Le barrage Mansour Eddahbi a été conçu comme une solution technique aux problèmes d’inondations et d’irrigation, mais les difficultés subsistent et s’aggravent de plus en plus. Au niveau de la vallée du Draa, il faudrait sept à huit lâchers par an pour assurer une production agricole normale, un objectif impossible à atteindre puisque la vallée ne bénéficie pas de plus de trois lâchers annuels. Par ailleurs, ces lâchers ne fournissent pas l’eau au moment des périodes clés pour les cultures en amont et en aval, puisqu’un décalage dans les périodes de semis est à noter d’une palmeraie à une autre. En outre, les besoins en eau des cultures céréalières ne sont pas les mêmes ceux du palmier-dattier. À cela s’ajoute la stagnation des eaux au niveau de la retenue, provoquant des pertes par infiltration et évaporation, estimées au cinquième de la quantité d’eau théoriquement disponible. En conséquence, la gestion de l’eau d’irrigation fait l’objet d’une gestion irrationnelle qui s’apparente souvent à une course au pompage.

La configuration structurelle des terres agricoles pose de nombreux problèmes liés à la micropropriété et à la complexité du statut juridique des propriétés. Dans de nombreux cas, la terre agricole appartient à un exploitant alors que les palmiers-dattiers poussant dessus appartiennent à un autre, et de même pour les droits à l’eau d’irrigation.

Une dynamique d’intensification agricole au niveau de zones d’extension a été observée dans plusieurs localités de la vallée du Draa. Dans ces cas, des exploitants disposant de moyens financiers, provenant le plus souvent de l’émigration, développent leurs exploitations dans des zones intermédiaires et on observe l’apparition de nouvelles parcelles destinées à la production de céréales, parfois associées à de jeunes palmiers. Ces initiatives nouvelles se situent en dehors des palmeraies d’origine, dans des zones non couvertes par le réseau d’irrigation existant, ce qui confirme les observations de BENCHERIFA (1991). On assiste dans ces cas à une exploitation individuelle des ressources et à un renforcement du problème de l’individualisation.

La salinité est un phénomène qui s’amplifie de plus en plus dans l’aval de la vallée du Draa, avec plus de 80% des terres agricoles affectées dans les palmeraies de Fezouata, Ktaoua et M’Hamid. Ce phénomène a contribué à la réduction des superficies consacrées aux cultures maraîchères, céréalières et fourragères, et on assiste donc à une diminution nette de la surface agricole. Par ailleurs, on assiste aussi à une reconversion des terres agricoles en projets touristiques, surtout dans les palmeraies situées à l’aval de la vallée du Draa.

Au final, dans le système oasien de la vallée du Draa, l’agriculture est en agonie et connaît un déclin prononcé. La gestion de l’eau était autrefois bien plus efficace grâce aux principes de solidarité mis en œuvre par la jemaa. Actuellement, dans les palmeraies de la vallée du Draa, 4,5% des palmiers meurent chaque année du bayoud et 5,4% meurent par manque d’eau. Globalement, ces oasis se portent mal dans l’ensemble malgré les quelques parcelles quasi verdoyantes qui traduisent la présence de motopompes qui continuent à épuiser les nappes souterraines.

Le rôle de l’émigration

L’émigration, phénomène complexe aux nombreux impacts, est un facteur crucial des mutations socio-spatiales observées dans la vallée du Draa. La zone est un grand foyer d’émigration internationale, et l’émigration permet en retour de nombreux investissements pour le développement agricole (AIT HAMZA - 1988 ; BENCHERIFA et POPP - 1990 ; DE HAAS - 1995 ; FERRY et TOUTAIN - 1990 ; BISSON - 1990 ; BOU ALI - 1990 ; SKOURI - 1990).

Les transferts monétaires des migrants provoquent une transformation de la vallée du Draa, notamment un bouleversement des rapports sociaux et de la hiérarchie traditionnelle, puisqu’ils sont utilisés par les acteurs locaux pour construire au sein et en dehors des palmeraies, creuser de nouveaux puits, transformer les paysages agraires, acheter de nouvelles terres agricoles même en dehors des palmeraies d’origine, introduire de nouvelles cultures et de nouvelles techniques culturales. L’émigration a ainsi contribué à la rupture avec le système traditionnel. Elle a également contribué à la dégradation de l’environnement, sans oublier l’effet d’entraînement que les modèles introduits exercent sur la population locale et sur la jeunesse en particulier.

L’émigration a donc un impact multiforme et multidimensionnel qui s’exerce pratiquement sur tous les aspects de la vie humaine dans la vallée du Draa, depuis l’habitat jusqu’aux modes de consommation, à l’agriculture, au tourisme et aux rapports sociaux.

Conclusion

La vallée du Draa connaît des mutations qui se traduisent essentiellement par une concentration géographique des oasiens autour des points d’eau, par l’apparition de fortes concurrences pour les ressources naturelles, notamment l’eau d’irrigation, et par une pression accrue pour l’usage de cette ressource qui devient de plus en plus rare. Auparavant, l’équilibre entre la population et les ressources s’était maintenu grâce à l’organisation traditionnelle. Celle-ci commence à se désagréger puisque la jemaa est dépourvue de ses pouvoirs et commence à perdre son poids dans le cadre du processus de modernisation imposée.

Dans la vallée du Draa, la population se trouve actuellement face à la nécessité d’assurer la subsistance des oasiens malgré la dégradation écologique. Or les oasis ne fournissent plus les moyens de subsistance suffisants et les populations oasiennes sont forcées à la migration et à une dépendance accrue envers les revenus émanant de cette dernière. Cette situation a pour effet négatif de mener à l’abandon de pratiques adaptées à l’espace oasien, et par là à une aggravation de l’appauvrissement. En effet, si l’afflux d’argent provenant de l’émigration permet l’entretien des parcelles, l’achat de motopompes, l’acquisition de nouvelles terres agricoles, la création de projets économiques, la construction des logements et la consolidation des budgets familiaux, il est aussi à l’origine des bouleversements socio-économiques et culturels qui ont affecté les populations et les espaces oasiens.

La vie rurale et l’économie agricole dans le Draa sont de plus en plus marquées par des potentialités hydriques de plus en plus limitées face à des besoins croissants. Dans cette zone, on assiste à une totale mobilisation des ressources en eau superficielles et à une surexploitation des nappes phréatiques du fait de la course au pompage. Une crise socio-spatiale s’installe dont les principaux aspects sont la dégradation ou l’abandon des espaces agricoles, la désertification, l’émigration, la reconversion des terres agricoles en investissements touristiques et l’urbanisation des palmeraies. Il est devenu impératif d’agir dans le sens d’une meilleure adéquation des limites imposées par le milieu et les besoins réels des populations de la vallée du Draa.

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