Au Liban, au coeur de la campagne pour stopper un projet de barrage financé par la Banque mondiale

Photo de “Save the Bisri Valley”

Un groupe de militants et de contestataires se définissant eux-mêmes comme la campagne Save the Bisri Valley [sauvez la vallée de Bisri] s’organise et fait front à la construction d’un barrage dans la vallée de Bisri au Liban. Le barrage de Bisri est un projet principalement financé par un prêt de la Banque mondiale [...]

La campagne, qui communique essentiellement via sa page Facebook, s’oppose au barrage pour plusieurs raisons.

D’après la campagne, le barrage fait peser un danger sur l’environnement, la santé publique, le patrimoine historique et culturel et l’agriculture. Le barrage va également appauvrir les habitants de la région qui dépendent des terres fertiles de la vallée et les forcer à déménager. Il va créer un mur entre les habitants de la zone à cause du lac artificiel qui sera construit entre eux.

En outre, le prêt accordé par la Banque mondiale va aggraver la dette publique du Liban. Selon le Fonds monétaire international, le pays a l’un des ratios dette publique/produit intérieur brut les plus élevés au monde (157,8%).

De même, le groupe soutient que le barrage sera sous la menace de cyanobactéries qui infectent déjà le lac Qaraoun dans la vallée de Bekaa dans l’est du Liban. Faire se mélanger l’eau de la vallée de Bisri et l’eau du barrage de Qaraoun, qui devrait aussi être envoyée dans le Grand Beyrouth, va polluer l’eau et mettre en péril son utilisation comme source d’approvisionnement.

Voir en ligne : Lire la suite de l’article sur le site de Global Voices

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