Fin septembre et début octobre, les mouvements indigènes et paysans équatoriens ont organisé des manifestations et des barrages routiers de grande ampleur pour protester contre le projet de modification de la Loi de l’eau du président Correa.
Les indigènes accusaient l’administration de Rafael Correa (pourtant un allié d’Evo Morales et Hugo Chavez) de vouloir introduire subrepticement la privatisation de l’eau, et de chercher à exproprier les systèmes communautaires de gestion de l’eau (“juntas”), en affaiblissement leurs droits, au profit des grandes multinationales minières. Rappelons que le mouvement indigène équatorien a déjà provoqué la chute des deux prédécesseurs de Rafael Correa, et qu’ils ont toujours entretenu des relations ambivalentes avec ce dernier. Des négociations ont toutefois été ouvertes pour trouver une solution de compromis.
Voir un article en français sur les manifestations, ainsi que les éléments rassemblés sur le site des Syndicats andins de l’eau (en espagnol). Voir aussi l’analyse du Comité pour l’abolition de la dette du tiers-monde (CADTM) et celle de Noticias Aliadas.