Dans un Mali peu arrosé par la pluie, les villageois font appel à l’irrigation pour lutter contre l’extrémisme

Fondation Thomson Reuters/Sebastien Malo

La violence impliquant les groupes armés a proliféré au Mali depuis que les militants islamistes ont détourné une rébellion touareg en 2012. Des groupes liés à Al-Qaeda et à l’État islamique ont utilisé le centre et le nord de ce pays de l’Afrique de l’Ouest comme rampe de lancement pour leurs attaques dans toute la région. Les Nations Unies ont recensé près de 290 civils tués dans la région de Mopti et dans d’autres régions du centre du Mali entre juin et la mi-septembre, soulignant dans un récent rapport que la sécurité continuait de se dégrader.

Tandis que les groupes islamistes et d’autres groupes armés se rapprochent de Mopti, région autrefois paisible, pour piller et étendre leur influence, les habitants espèrent que leurs jeunes rejetteront l’appel à rejoindre les militants terroristes si les terres agricoles sont mieux protégées des effets du changement climatique (...).

Sur place, les habitants tente désormais d’encourager leurs jeunes à rester en élaborant des systèmes d’irrigation. Ces derniers ont transformé 15 hectares de terres arables en terres agricoles irriguées.

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