Inter-Press Service (IPS) publie quasi simultanément deux articles sur les catastrophes "naturelles", toutes deux liées à des pluies torrentielles, intervenues récemment à Cuzco, au Pérou, puis à Madère, dans l’Océan Atlantique. Dans les deux cas, bien des dégâts auraient pu être évités si certaines mesures de base avaient été mises en oeuvre et si les régulations environnementales ou relatives à l’occupation des sols avaient été respectées.
L’article sur Cuzco est lisible ici et celui sur Madère ici
Bien entendu, la situation de départ n’est pas du tout la même dans les deux cas. À Madère, c’est la spéculation immobilière liée à l’industrie touristique qui a incité dirigeants politiques et acteurs économiques à "oublier" les législations environnementales en vigueur et les règles de planification urbaine.
À Cuzco, c’est également l’urbanisation anarchique qui explique pour partie l’ampleur des dégâts, mais celle-ci est plutôt le fait des populations pauvres. En revanche, les autorités locales ne se sont là non plus pas distinguées par leur capacité à faire respecter les règles de planification urbaine ou à mettre en place les mesures les plus basiques de prévention. (Sur le cas de Cuzco, lire déjà sur ce site Au Pérou, pluies torrentielles et inondations font des centaines de victimes).