De Jakarta à Bangkok, les grandes villes asiatiques bientôt sous les eaux ?

Inondations 2011 à Bangkok
Photo : UN Photo/Mark Garten (CC via Flickr)

La majorité des grandes métropoles asiatiques sont en haut d’un classement bien inquiétant. Elles font partie des villes qui se noient le plus vite au monde. Situées dans des deltas ou sur les côtes et construites sur des terrains meubles, leurs sols s’affaissent au rythme d’une urbanisation et d’une industrialisation galopantes.

Conséquence de ce phénomène qu’on appelle la subsidence, les inondations d’envergure se multiplient depuis plusieurs années, notamment pendant les moussons. En 2011, le fleuve Chao Phraya, qui traverse Bangkok, a ainsi débordé, inondant 40 % de la ville. Des quartiers entiers ont été paralysés pendant plusieurs jours, ce qui a occasionné une perte économique de 47,21 millions d’euros. Moins visible, mais pas moins inquiétant, les routes s’affaissent provoquant des rues aux zones effondrées, des trottoirs décalés mais aussi des fissures, parfois de plusieurs kilomètres de long, qui menacent les lignes d’électricité et les voies ferrées. Les bâtiments s’inclinent et leurs fondations sont fragilisées, entraînant des risques d’effondrement.

Aujourd’hui, les gouvernements locaux prennent conscience du phénomène et multiplient les mesures pour le limiter ce phénomène. Si Pékin a pu se présenter comme un modèle du genre, parvenant à enrayer la subsidence, des villes comme Jakarta ou Hô-Chi-Minh-Ville continuent de s’enfoncer à une vitesse phénoménale.

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