L’US Geological Survey vient de rendre public un rapport très intéressant et innovant qui permet de mieux comprendre les différentes voies et manières par lesquelles apparaît et se répand la pollution des aquifères et eaux souterraines.
Le rapport s’appuie sur des études détaillés d’aquifères situés dans les Etats de Californie, Connecticut, Nebraska et Floride. Il prend en compte aussi bien la pollution d’origine naturelle que les pollutions d’origine humaine.
Pour expliquer pourquoi certains aquifères sont plus vulnérables à la pollution et davantage à risque pour les consommateurs humains que d’autres, trois facteurs doivent être pris en compte :
– la chimie générale de l’aquifère étudié ;
– l’âge de l’eau qui se trouve dans l’aquifère et son taux de renouvellement ; - - et enfin les cheminements au sein même des systèmes d’aquifères souterrains, en particulier ceux par lesquels l’eau et les substances aquifères arrivent vers les puits et les pompes.
L’un des points qui ressort de cette étude est la facilité avec laquelle les aquifères peuvent être contaminés, mais aussi la manière dont une pollution peut se manifester à un endroit très éloigné de sa source originelle. Identifier l’origine exacte de la contamination d’un aquifère requiert donc de bien connaître son fonctionnement.
Lire ici la présentation du rapport et ici le résumé de l’Environmental News Network.