Inde : quand pollution rime avec religion...

Le journal britannique The Independent publie un très intéressant article qui explique que la récente décision des autorités locales de fermer les tanneries responsables pour partie de la pollution du Gange n’est pas dénuée d’arrière-pensées politiaues et religieuses...

photo Daniel Bachhuber, creative commons

L’article est lisible ici.

Il suggère notamment que si le secteur des tanneries (particulièrement autour de la ville du Kanpur) est particulièrement montré du doigt, c’est parce qu’il concerne quasi exclusivement des travailleurs musulmans (en raison des tabous liés au travail du cuir). D’autres industries tout aussi polluantes seraient moins ciblées par les tribunaux. Il n’en reste pas moins que la tannerie est l’une des industries les plus polluantes qui soient.

On sait que le Gange est le fleuve sacré par excellence pour les hindous, et que de nombreux rites et festivales religieux lui sont liés - et aussi que le Gange est extrêmement pollué, ce qui ne manque pas de créer des situations dramatiques ou ubuesques (lire ici la traduction d’un article du CSE à ce sujet).

L’article évoque également l’ONG EcoFriends, active dans la protection du Gange dont on trouvera une présentation dans un article en deux parties ici et ici.

Sur l’histoire des tentatives de dépollution du Gange et les projets, voir également en français ici.

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