Le 2 février était la Journée mondiale des zones humides. Cette journée a lieu depuis la signature en 1971 de la Convention de Ramsar. Cette année, la célébration était placée sous le signe des conséquences du changement climatique sur ces zones de biodiversité dont l’intégrité est vitale pour de nombreuses communautés locales.
Parmi les zones humides d’importance mondiale, on peut citer le Pantanal au Brésil, le delta du Danube, les Sundarbans du Bangladesh (menacées par la montée des mers, lire ici). L’édition 2010 voit notamment la reconnaissance officielle du lac Tchad comme zone humide d’importance mondiale (voir par exemple le communiqué du WWF). Plusieurs pays comme les Seychelles, l’Algérie, le Brésil, les Etats-Unis ou l’Afrique du Sud ont également désigné, à l’occasion de cette journée, de nouvelles zones humides à protéger.
L’Environment News Service propose une présentation utile de la problématique des zones humides aujourd’hui.
Sur l’Inde, on lira le tour d’horizon général proposé par le site militant InfoChange. Voir aussi les articles de The Hindu ou Times of India.
Pour rester dans la presse anglophone, voir aussi les initiatives et les questionnements en Ouganda autour du lac Victoria (ici en français), au Pakistan, en Australie, à Dubai, dans les îles Salomon, en Nouvelle-Zélande, en Jamaïque, en Irlande, en Malaisie, en Chine, aux Seychelles.
Voir aussi quelques articles sur le Brésil, la Tunisie, la Bolivie, l’Algérie ici et ici, les Etats-Unis.
En France, le gouvernement a annoncé un nouveau plan d’action pour les zones humides. Un portail d’information spécifique a également été mis en place par l’ONEMA.
Voir enfin le site de la Convention de Ramsar.