Le secrétaire d’Etat à l’intérieur de l’administration Obama, Ken Salazar, vient de signer l’ordonnance de lancement d’un vaste plan d’amélioration de la gestion de l’eau aux Etats-Unis dans le contexte du changement climatique. C’est bien sûr l’Ouest du pays qui est plus particulièrement visé par ce plan national d’action, intitulé WaterSMART Initiative.
le contexte dans lequel s’inscrit cette initiative, lire les synthèses proposées sur ce site : L’eau du fleuve Colorado, une ressource menacée et mal partagée, Dans l’Ouest des États-Unis, les droits historiques sur l’eau nuisent aux efforts de bonne gestion de la ressource et Le delta du Sacramento et les ressources d’eau de la Californie.
Le plan d’action a pour double objectif d’augmenter les ressources disponibles (mais encore faut-il qu’il y en ait encore de non exploitées) et de réduire l’« empreinte hydrique » (lire « Bilan eau » ou « empreinte hydrique ») de la région de 26% d’ici 2020 (et de 20% seulement pour les usages agricoles et industriels).
Lire ici une présentation de l’initiative, qui tente donc un enième numéro d’équilibriste entre l’impératif de conservation de l’eau et la puissance des intérêts agricoles et industriels.
Une rencontre devait avoir lieu à Las Vegas entre représentants de tous les Etats concernés par le fleuve Colorado (lire ici).
Parallèlement à l’annonce du Département de l’intérieur, le Bureau des réclamations (qui dépend de ce ministère et qui est chargé en particulier des terres agricoles irriguées de l’Ouest états-unien) publiait un rapport de synthèse sur les effets prévisibles du changement climatique sur les ressources en eau. Le rapport est lisible ici.