A l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation, la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation) tire la sonnette d’alarme à propos de l’assèchement progressif du lac Tchad et des risques que cela entraîne pour les populations de la région.
Le lac aurait perdu 90% de sa superficie entre 1963 et 2001, sous les effets combinés de la surexploitation et des variations climatiques (sans doute en partie liées au réchauffement). La sécurité alimentaire des populations est menacée, à la fois en raison de la baisse des stocks de poisson et de la dégradation de la qualité des terres. Les conflits pour l’accès aux ressources s’en trouveraient aggravés dans la région.
Il existe une autorité internationale regroupant les pays riverains (Cameroun, Tchad, Niger et Nigéria), la Commission de bassin du lac Tchad, qui tente avec l’aide de la FAO de mettre en place une gestion conjointe et soutenable du lac et de son bassin.