En Corée du Sud, le "plan de relance verte" ou "Green New Deal" repose sur un ensemble très ambitieux et très controversé de projets de réaménagement des rivières du pays, promu par un président en quête de réélection.
Le New York Times présente les projets portés par le président Lee Myung-bak, qui représentent un coût total de près de 20 milliards de dollars US, ainsi que les critiques qui leur sont adressés. Le journal expose comment le président Lee espère regagner ainsi une popularité qu’il avait acquise originellement en tant que maire de Séoul grâce notamment à un projet de revivification de la rivière locale (lire ici). La Corée du Sud s’engage ainsi dans une logique de grands travaux abandonnée au même moment par le voisin japonais (lire ici).
Le Guardian, de son côté, a récemment publié un reportage sur une nouvelle marque d’eau en bouteille sud-coréenne qui risque fort de figurer en bonne place des idées marketing les plus saugrenues de cette industrie (lire sur ce thème L’eau en bouteille, aberration sociale et écologique) : de l’eau d’autant plus pure qu’elle est issue de... la zone démilitarisée qui sépare le pays de son voisin du Nord.