Les gouvernements africains devraient reconnaître les droits coutumiers à l’eau à des millions de petits agriculteurs qui ont été mis à l’écart ou "criminalisés" par les systèmes de permis créés pendant l’ère coloniale.
Selon un rapport récent, publié par l’International Water Management Institute basé au Sri Lanka, les systèmes de permis restrictifs en Afrique du Sud, au Kenya, au Malawi, en Ouganda, au Malawi et au Zimbabwe ont laissé plus de 100 millions de personnes sans accès à suffisamment d’eau.
La reconnaissance des droits coutumiers relatifs à l’eau contribuerait également à renforcer les droits fonciers de la majorité des communautés dont les terres sont encore sans titre à travers l’Afrique.