Le mardi 16 avril, l’association Générations Futures a publié un rapport sur la présence de perturbateurs endocriniens, dont des pesticides, dans les eaux de surface. 232 substances actives de pesticides ou de perturbateurs endocriniens suspectés ont été trouvés au moins une fois dans un département français. Par département, au moins 41 perturbateurs endocriniens potentiels ont été découverts en moyenne, avec de grandes disparités : de 4 en Corse-du-Sud à 90 dans le Calvados.
Ce rapport est basé sur des données officielles des agences de l’eau françaises regroupées dans la base de données Naïades pour l’année 2015. Les 3 substances qui arrivent le plus fréquemment en tête sont : le glyphosate (37 départements), l’Atrazine-Déséthyl (30 départements) et le Métolachlor (15 départements). Les deux dernières substances sont interdites au sein de l’Union européenne.