Sur la côte de Oaxaca, des tribus afro et indigènes luttent pour leur autonomie en eau

Dans la région de Oaxaca, au sud du Mexique, un réseau multiethnique de villes a stoppé la construction d’un méga-barrage. Ils s’organisent maintenant pour gérer leurs propres ressources naturelles et revitaliser leur culture en tant qu’indigènes protecteurs de l’eau.

La mobilisation a commencé en 2007 lorsque leur rivière Rio Verde était menacée par la construction d’un barrage hydroélectrique. Et, comme souvent dénoncé par les associations de défense des droits humains, la construction de barrages au Mexique est synonyme de déplacements de population, d’inondations de terres, de détentions arbitraires et d’assassinats.

Douze années de manifestations, blocages et assemblées ont transformé la lutte en un grand mouvement anti-barrage multi-générationnel, et ont entraîné la modification des lois locales pour interdire les projets d’extraction et exercer un plus grand contrôle sur la terre et l’eau.

Cette lutte a renforcé les liens entre les communautés qui se retrouvent désormais autour de célébrations et festivals pour partager leurs pratiques culturelles traditionnelles et honorer leurs connections spirituelles avec l’eau.

Voir en ligne : Lire l’article en anglais sur nacla.org

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